24 septembre 2016

Avec Mindie, capturez votre vie en musique !

Dans la série « portrait d’entrepreneurs », nous vous proposons une rencontre avec les fondateurs de Mindie, l’application de clips musicaux dont vous ne pourrez plus vous passer !

Mindie, c’est une application mobile qui permet de réaliser des clips vidéo de sept secondes. Choisissez une chanson, capturez la vidéo pendant que la musique se joue, puis partagez votre clip avec vos amis.

Conçue par quatre jeunes Français, Grégoire Henrion, Stanislas Coppin, Clément Raffenoux et Simon Corsin, issus des Beaux Arts et d’EPITECH, cette application est encore peu connue en France mais elle fait déjà des émules dans la Silicon Valley ! Explications

1. Un usage simple et efficace
A l’origine, les quatre garçons, voulait créer Ever, une application d’album photo multimédia collaboratif. « Nous avons travaillé 1 an sur ce projet mais nous avons dû nous rendre à l’évidence : le produit était trop compliqué, les gens ne comprenaient pas ! » confie Grégoire.

Alors ils ont simplifié l’usage avec Mindie, en se concentrant uniquement sur les Music Video. « On a remarqué que les gens adoraient associer images et musique. Mais c’est difficile de créer une bonne vidéo avec son mobile. Là où Vine est très axé humour, Mindie propose de capturer sa vie en musique ».

2. Un produit attractif
« Nous attachons beaucoup d’importance à la perception visuelle de notre produit. C’est pourquoi nous avons voulu une vidéo plein écran, une interface simple et impactante. » explique Clément.

« Nous pensons que la qualité du produit et de son contenu engendre la viralité » précise Stanislas. D’ailleurs les fonds levés seront consacrés à améliorer l’application et non à créer le buzz !

Résultat, des investisseurs prestigieux sont tombés amoureux du produit. Mindie vient de finaliser une levée de fonds de 1,2 million de dollars dans la Silicon Valley, berceau des réseaux sociaux. A terme, pour monétiser l’application, les co-fondateurs envisagent l’introduction de publicités sous forme de posts sponsorisés.

Article rédigé par Yellow Lab

Sources :
Meet up Get the Swag On by TheFamily, le 12/02/14
http://www.journaldunet.com/web-tech/start-up/mindie-levee-de-fonds-0114.shtml
http://frenchweb.fr/bon-app-mindie-le-videosharing-100-musique/129472
http://www.20minutes.fr/high-tech/1273818-20140114-mindie-lapplication-clips-musicaux-francaise-electrise-americains

9 septembre 2016

Le Bon Coin a tout bon !

Dans la série « portrait d’entrepreneurs » nous vous proposons une rencontre avec Olivier Aizac, co-créateur et directeur général du site leboncoin.fr !

Olivier Aizac a été recruté en 2006 par le groupe média suédois Schibsted pour lancer une version française du site de petites annonces Blocket. « Contrairement à d’autres startups je me suis lancé avec 5 millions d’euros en poche. En revanche le point commun c’est que tout était à construire : je n’avais pas de contenu, pas d’audience, pas de bureau, et un informaticien pour m’aider à créer la plateforme ! » raconte Olivier Aizac. Si les millions ont aidé, ce n’est certainement pas la seule explication du succès ! Décryptage

1. Identifier le besoin et proposer un usage
Le Bon Coin, c’est une plateforme de petites annonces généralistes CtoC. On trouve tout sur Le Bon Coin : une lampe, un fragment de météorite ou une babysitter.
« Nous voulions créer une plateforme qui s’adresse au plus grand nombre, avec une interface très simple, ISO9Michu [pour la petite blague] »

Le Bon Coin c’est aujourd’hui 5 millions de visiteurs uniques par jour, un Français sur quatre qui consulte des millions de petites annonces à la recherche d’une bonne affaire !
« On a proposé un service qui a répondu à des attentes ! »

2. Choisir un modèle économique
« Nous sommes arrivé sur un marché où il y avait déjà pas mal de monde : eBay, SeLoger ou PriceMinister entre autres. A l’époque les concurrents faisaient payer l’inscription, ils pouvaient se le permettre, ils avaient des marques fortes ! » explique Olivier Aizac. Alors pour se tailler une part du gâteau, Le Bon Coin se lance en gratuit pour acquérir de l’audience. « Nous comptions à terme faire payer l’inscription comme les autres mais cela n’a pas été nécessaire ! » Le site génère rapidement un grand volume d’annonces et décide de se rémunérer sur la publicité et sur les options payantes de visibilité. « C’était une bonne rupture par rapport au marché et c’est ce qui nous a permis de devenir si populaire ! Ce modèle est en parfaite adéquation avec l’usage que nous proposons ». Stratégie efficace puisque 100 millions de produits sont mis en ligne chaque année.

3. Construire une marque forte
« Impossible de s’appeler Blocket comme le grand frère suédois, il fallait créer une marque locale » explique Olivier Aizac. C’est en repartant des valeurs de l’entreprise et du bénéfice consommateur (proximité, inspire confiance, ouvert à tous, bonne affaire) que Le Bon Coin est né. « Ca ne sonne pas très “nouvelle économie“ plutôt “bistrot du village“ mais ce côté local a très bien marché ». « La notoriété de la marque c’est ce qu’il y a de plus important ! » affirme Olivier Aizac.

En résumé, le conseil d’Olivier Aizac aux entrepreneurs : « Concentrez-vous sur le produit, la marque et la notoriété. Le reste est secondaire. »
#besoin #usage #marque nous en parlions ici http://lecercle.lesechos.fr/entrepreneur/marketing-communication/221172558/croissance-et-pme-osez-immateriel

Propos recueillis lors d’un petit déjeuner à l’incubateur La Poussinade le 23/01/14

Article rédigé par Yellow Lab

13 août 2016

Les designers d’Alife rendent le voyage plus simple

Alife est une marque coréenne d’accessoires de voyages « design ». Design ? Ici, le mot n’est pas pris à la légère. Le but n’est pas de faire de jolis objets pour décorer votre bagage mais de « rendre le voyage plus simple ».

Selon Jordi van Venrooij (responsable commercial et marketing de Stempels & Co, distributeur de la marque Alife en France), « les designers ont pour vocation de résoudre les problématiques que les voyageurs rencontrent au quotidien : comment mettre son bagage à main dans sa valise, comment reconnaître sa valise, etc. »

Les designers coréens, intégrés à la société, commencent par observer les comportements des voyageurs, puis écoutent leurs problèmes, leurs besoins, et enfin cherchent des solutions pour y répondre efficacement.

Au-delà de la création d’objets utiles au quotidien, « le design est un outil pour toucher une nouvelle cible, un nouveau marché » ajoute Jordi van Venrooij. La gamme principale, « Happy Flight », très colorée, s’adresse à une clientèle plutôt jeune, pour des voyages de loisir. La gamme « Departure » a ensuite été développée pour toucher une nouvelle niche, plus masculine, plus mâture et plus business.

Bref, une culture de l’écoute client et une obsession de l’usage qui font le succès de la marque !

Article rédigé par Yellow Lab

5 août 2016

ING Direct invente la banque en ligne !

Gérer son argent en ligne ? Rien de plus normal aujourd’hui. En revanche, quand ING Direct est apparu en France en 2000, l’idée était encore loin d’avoir fait son chemin… Changer les comportements sur un sujet aussi sensible que l’argent, voilà un défi de taille !

Pour convaincre sa cible française – les « jeunes cadres dynamiques » – le groupe néerlandais ING a activé deux leviers :

1. Une offre simple, claire et transparente

On est loin des LEP, LDD ou autres OPCVM. Chez ING on parle d’argent sans détour, avec des mots que tout le monde comprend. Cette simplicité se traduit également dans les outils de gestion mis à disposition des clients. L’ergonomie et l’intuitivité du site, des applications mobiles et des applications tablettes sont devenues la marque de fabrique d’ING Direct. Pourquoi avoir besoin d’un conseiller, quand c’est si simple et si rapide de faire l’opération soi-même en ligne ?

2. Une marque forte et décalée

ING Direct a choisi de prendre le contrepied de ce qui se fait sur le marché bancaire. On abandonne le ton institutionnel pour une communication décalée, dynamique et une couleur signature forte – le orange. Le but est de marquer les esprits, et ça marche ! La marque ING jouit d’une grande notoriété et d’une image très positive au sein de la population, à l’heure où les banques n’ont généralement pas bonne presse. Grâce à cette simplicité, à cette accessibilité, ils ont su créer une grande proximité avec leurs clients. Ils ont même créé les « ING cafés » à Paris et à Lyon, où l’idée est simplement d’échanger avec des conseillers clientèles dans une ambiance détendue et informelle.

Un produit de qualité, une marque forte, une communication cohérente online et offline, voilà la recette simple et efficace appliquée par ING Direct et qui lui vaut aujourd’hui le succès qu’on lui connaît (880 000 clients, 10 milliards d’euros d‘épargne en France en 2013) !

Article rédigé par Yellow Lab

10 juillet 2016

Nouveau look pour une nouvelle vie !

Dans la série « portraits d’entrepreneurs », nous vous proposons une rencontre avec Sébastien Specht, co-fondateur de la marque de boissons Borderline.

Borderline, c’est une marque de jus de fruits 100% naturels qui réveille les linéaires ! Borderline séduit vos papilles avec son Dandy des bas-fonds, poire-rhubarbe-cannelle et autre Cougar Puritaine, mangue-citron vert-verveine.

Quand la marque se lance en 2010 dans l’univers ultra concurrentiel des boissons grands publics, elle doit se faire remarquer par le consommateur ! Le packaging, premier vecteur de communication en grande distribution, revêt donc une importance capitale.

Le hic ? Le premier packaging, créé en 2010, ne faisait pas complètement l’affaire selon l’équipe Borderline. Il était très apprécié des consommateurs qui connaissaient le produit mais pour les autres, 2 problèmes :

1. La bouteille était entièrement recouverte d’un sleeve opaque qui laissait à peine voir le produit. Résultat, les consommateurs ne savaient pas bien à quoi s’attendre et il y avait une certaine défiance vis-à-vis du produit.

2. Le sleeve était plutôt sombre et les néons des supermarchés faisaient des reflets, ce qui rendait le produit difficilement visible en rayon.

L’équipe Borderline a donc décidé de retravailler son packaging début 2013.

Changement de cap : une étiquette moins imposante pour laisser le produit plus visible (et au passage, réduire le coût des étiquettes) et une identité visuelle plus fraîche, plus colorée et plus « grand public » donc mieux adaptée à leur cible (quand la première identité visuelle était jugée plus « branchée »).

Les résultats sont immédiats : une meilleure visibilité et une meilleure perception du produit. Les retours des consommateurs comme des distributeurs sont excellents ! « L’investissement de 15.000€ nécessaire à la réalisation de ce nouveau packaging (frais d’agence et frais fixes liés à la production des étiquettes) devrait être rentabilisé en moins de 6 mois » estime Sébastien.

Il conclut en résumant leur démarche : « sur des produits hyper concurrentiels, il faut apporter des valeurs différentes par le design, c’est ce qui va séduire le consommateur et faire la différence ! »

/AVANT/

/APRES/

Article rédigé par Yellow Lab

1 juillet 2016

Simalti : prendre de la hauteur grâce à l’innovation

Dans la série « portrait d’entrepreneurs », nous vous proposons le témoignage de Joséphine Boulinguez, fondatrice de Simalti. 

Simalti c’est un concept révolutionnaire de bien-être et de performance physique : pendant 50 minutes, allongé dans un fauteuil et placé dans une ambiance musicale relaxante, le client respire un air progressivement appauvri en oxygène (comme si, en moins d’une heure, il passait d’une altitude de 2000 à 5000 mètres) afin d’entraîner son corps « à être plus performant dans sa manière d’utiliser l’oxygène » !

Autrefois réservé aux sportifs de haut niveau, le concept s’adresse aujourd’hui à tous : « Les sportifs ne représentent que 45 % de notre clientèle, commente Joséphine ; 10 % sont des gens qui s’habituent aux conditions réelles en vue d’un voyage en altitude ; les 45 % restants recherchent la qualité de vie et le bien-être. Dans un futur proche, ce troisième segment risque de regrouper 60 % de la clientèle totale. » D’un segment à l’autre, le discours ne se focalise pas sur les mêmes points : capacités respiratoires accrues et performance pour les deux premiers segments ; bien-être, sommeil de meilleure qualité et plus grande gestion du stress, pour le troisième.

Mais comment cibler des publics très différents sans pour autant altérer la cohérence de la marque ? Grâce à une proposition de valeur forte et identique pour toutes les cibles : « Pour vivre mieux, respirez mieux » !

Le concept semble promis à un bel avenir : aujourd’hui 25 % des personnes qui font l’essai d’une séance deviennent des clients réguliers, un taux particulièrement élevé qui prouve que Simalti répond à une vraie attente. Forte de ses premiers succès, Joséphine envisage de développer sa marque grâce aux franchises à raison de deux ouvertures par an, dès 2014.

La marque doit se doter d’un univers et d’une identité visuelle forte, capables d’incarner et de faire connaître le concept Simalti (aménagement des boutiques, site web, design des appareils). Le succès d’une marque repose sur un trio gagnant : innovation, qualité du produit (ou du service) et identité forte !

Source : www.simalti.com et interview de Joséphine Boulinguez par Yellow Lab

17 juin 2016

Concept, design, marque : le trio gagnant d’Apto !

Dans la série « portrait d’entrepreneurs », nous vous proposons une rencontre avec Victor Barbazanges, l’un des trois fondateurs de la marque de sacs modulables Apto.

Comment se faire repérer lorsqu’on lance une collection de sacs ? Comment devenir LA marque dont tout le monde parle ? Les jeunes créateurs d’Apto semblent avoir trouvé le bon mix : un concept innovant, un design léché et un univers de marque unique !

Apto, c’est d’abord un concept ingénieux : chaque sac est composé de modules interchangeables assemblés les uns aux autres grâce à un système de vis et de zips. Ainsi, le sac s’adapte aux besoins et aux circonstances en temps réel : pochette ordinateur, porte-documents, besace postier, bagage 48h, en bleu, en rouge, en gris, on passe de l’un à l’autre en un tour de main !

Apto, c’est également un style : sobre, géométrique et élégant, qui privilégie les matériaux nobles (cuir pleine fleur, toile de coton et métal finition bronze antique). Un style intemporel, un brin rétro, universel, et pourtant personnalisable à l’infini. « On souhaite proposer un sac utile et élégant pour des consommateurs du monde entier ! » affirme Victor.

Mais avoir un bon produit ne suffit pas, un univers de marque fort est capital pour séduire clients et distributeurs ! L’univers de marque, c’est justement ce qui a ouvert à Apto les portes du fameux salon « Première Classe » - le Graal des jeunes marques d’accessoires parisiennes car elles y rencontrent des distributeurs du monde entier. « La directrice du salon a adoré notre concept mais nous a choisi pour ‘Première Classe’ parce que nous avions un vrai univers de marque autour de nos produits » explique Victor. Pour leur première collection, les 3 fondateurs s’inspirent en effet du Bauhaus. Ce courant architectural des années 1920 reflète parfaitement l’esprit du produit : « géométrie, minimalisme, mélange de matériaux bruts et alliance entre l’élégance et la technique du fait de notre concept modulable». La référence au Bauhaus se décline à travers la devise « Build your life », le logo (un cercle noir, des formes géométriques) et même le nom de la première collection, Walter, baptisée ainsi en hommage à Walter Gropius, fondateur du mouvement.

« Aujourd’hui, conclut Victor, il y a tellement de marques de sacs, de boutiques, de sites internet, en bref tellement de choix, qu’il faut absolument se démarquer, et ce de manière intelligente. Et c’est justement le design et l’univers de la marque, qui constituent les meilleurs moyens d’attirer l’œil du consommateur ! »

Article rédigé par Yellow Lab

24 mai 2016

La nouvelle économie des usages

Nous sommes passés d’une économie de la production et de la consommation de masse, à une économie des fonctionnalités, des usages et de la personne.

C’est le point de vue très pertinent de Laurent Habib, PDG de l’agence de communication Babel, auteur du livre La force de l’immatériel, et speaker de la conférence du CCEN (Club des Créateurs et des Entreprises Nouvelles) à la CCIP mardi 11 décembre.

Pourquoi une économie des fonctionnalité et des usages ? Parce qu’aujourd’hui, le consommateur ne cherche plus à posséder à tout prix mais à entrer en relation avec des marques pour l’usage qu’elles proposent. Il n’achète pas un décodeur Canal+ (valeur intrinsèque) mais un abonnement pour regarder des programmes (valeur d’usage).

Pourquoi une économie de la personne, un marketing des finalités ? Trouver l’âme sœur, partir en voyage, maigrir, voici ce que recherchent les consommateurs. Mais pour maigrir, il faut un coach, des plats, des compléments alimentaires, des recettes, etc. Aucune entreprise n’est capable de tout produire. Par conséquent un nouveau business model émerge : agréger ces biens et ces services et proposer une offre qui a du sens pour l’utilisateur.

Le rôle du designer est plus que jamais essentiel pour comprendre ces usages et s’adapter aux nouveaux modes de consommation dans le but de créer une offre pertinente.

4 mai 2016

Milka, la marque de chocolat qui nous fait fondre !

Nous vous parlions de vache pourpre il y a peu, et bien en voilà une ! Depuis 1901, Milka est une marque qui régale les foyers. Installée sur le marché du chocolat au lait, des biscuits et des gâteaux, l’enseigne ne cesse d’étendre sa gamme et de conquérir les familles. Défendant des valeurs qui touchent le plus grand nombre comme la tendresse, la famille et le partage, la vache Milka semble avoir assez de lait pour durer encore de nombreuses années ! La marque est effectivement aussi efficace pour communiquer sur des supports traditionnels que sur les supports digitaux, ce qui démontre un engagement réel et une volonté de performance continue. L’adaptation à la révolution des réseaux sociaux s’est faite de façon naturelle pour Milka et les équipes ont même su tirer profit de ce phénomène.

Une stratégie de communication au plus près des consommateurs
Milka, c’est avant tout une marque généreuse qui fait ressentir ses valeurs fortes aux consommateurs. Une stratégie de branding pertinente et gourmande a été mise en place dès le début pour créer un positionnement durable, cohérent et distinctif. Elle fait partie de ces rares marques que l’on reconnait au premier coup d’oeil, que ce soit à la télévision ou dans les rayons. Là est toute l’intelligence de Milka car en se différenciant de ses concurrents par son univers et son histoire, elle crée une réelle valeur ajoutée à ses produits. On sera en effet séduit à l’idée de regarder un spot TV de la marque car on retrouvera des situations humoristiques, de la tendresse comme on l’aime, et la célèbre vache violette à laquelle nous nous sommes tous attachés. Il en est de même pour les packagings des produits. Ils sont si caractéristiques de la marque et distinctifs des concurrents (par la couleur mauve notamment) qu’il est aisé pour un consommateur de les reconnaître dans les rayons. Milka propose donc bien plus que des produits au chocolat aux consommateurs, c’est un vrai univers de marque qui s’offre à eux afin qu’ils puissent s’immerger dans un monde de douceur. La stratégie de communication de Milka est d’autant plus interessante qu’elle ne s’arrête pas aux supports classiques car la marque s’est rapidement adaptée au digital sur lequel elle ne manque pas d’idées !

Une marque productive sur le digital
Il semblerait que la vache mauve se soit trouvée un nouveau terrain de jeu avec le digital. Présente sur des réseaux comme Facebook, Twitter et Instagram (pas en France pour ce-dernier, malheureusement), Milka entretient une relation de confiance et de partage avec ses abonnés en interagissant avec eux et en répondant à leurs questions. La marque se sert des réseaux principalement pour parler de l’actualité des produits mais aussi d’évènements spéciaux comme sur Twitter où on voit apparaitre le hashtag #montagnedetendresse à l’occasion des vacances d’hiver. La cohérence avec le positionnement est alors optimale pour offrir une expérience unique avec la marque.
Mais la présence digitale de l’enseigne ne s’arrête pas là. Afin de conquérir la cible 15-35 ans avec ses biscuits, Milka a décidé de lancer en 2012 une campagne mobile débouchant sur une application basée sur le partage : Milka Biscuit Saga.

Le concept ? Pousser les gens à interagir à travers neuf différents jeux présentant chacun un produit de la nouvelle gamme. Les résultats n’ont pas tardé à se faire sentir puisque plus d’un million de consommateurs ont téléchargé l’application après seulement un mois de lancement. Un réel succès commercial donc pour la marque qui se renouvelle continuellement, trouve de nouvelles idées tout en gardant la cohérence de son positionnement.

Article rédigé par Yellow Lab

Sources : http://lareclame.fr/121764-bilan-milka-biscuit-saga-brand-station

3 avril 2016

Caroll redesigne ses boutiques pour élargir son cœur de cible

Comment attirer une clientèle plus jeune tout en conservant sa clientèle classique ? La marque de vêtement Caroll a résolu ce dilemme par un « simple » réarrangement de ses magasins.

Les vêtements destinés aux femmes de 25-30 ans faisaient déjà partie de la collection. Pourtant, la cliente-cible ne les voyait pas.

Le designer Hubert de Malherbe a donc repensé totalement le magasin dans le but de satisfaire ce double objectif : rendre la marque plus « branchée » et faire croître le chiffre d’affaires.

Pour cela, « less is more » : moins de vêtements exposés mais mieux mis en valeur, moins de lumière dans les zones de circulation mais plus sur les produits, moins de couleurs mais plus d’harmonie et de douceur.

A cela s’ajoutent 3 mannequins aux styles bien identifiables situés au centre du magasin et une caisse éloignée de l’entrée pour que les clientes, en entrant, se focalisent sur les produits.

La marque est plus lisible, toutes les clientes s’y retrouvent, le défi est réussi !

http://www.malherbedesign.com/fr/

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