Lorsqu’on entre dans une librairie, on ne sait pas toujours ce que l’on cherche exactement … souvent, c’est un titre qui nous interpelle, un résumé qui nous tient en haleine ou une couverture qui attire notre oeil. Mais devant le nombre de titres proposés le lecteur peut se sentir un peu perdu et il faut pour les maisons d’édition trouver le moyen de « sortir du lot »…
L’enjeu est d’autant plus important que le marché du « livre papier » est aujourd’hui durement touché par la révolution numérique. Les chiffres sont là pour témoigner de la difficulté du marché du livre traditionnel (En 2012, 367 millions d’exemplaires ont été écoulés : une baisse de 3,2% comparé à 2011*), face à la diffusion croissante des œuvres en numérique (les ventes de liseuses ont plus que doublé avec 300 000 unités en 2012*).
Dans ce contexte difficile, les éditions Zulma ont innové en confiant au graphiste anglais, David Pearson, la réalisation de leurs couvertures. Ces illustrations donnent aux livres publiés par Zulma une identité unique et remarquable. On voudrait posséder toute la collection !
Ainsi, avec les éditions Zulma, on n’achète pas uniquement le contenu, mais aussi un objet précieux qu’on a envie de regarder, d’exposer sur la table du salon et de conserver. On redonne de la valeur au livre papier.
D’autres éditeurs surfent sur cette tendance ; on se souvient notamment de la couverture du roman d’Anna Gavalda « Ensemble c’est tout » avec ses craies de couleurs vives, ou des livres de Catherine Pancol « Les yeux jaunes des crocodiles » pour ne citer qu’eux.
Article rédigé par Yellow Lab.
*Source : IDBOOX - Livres et Ebooks, le marché 2012 en France.