Donner un coup de jeune à une activité tombée dans les oubliettes de la mode ? Voilà le défi qu’Amélie et Charline, deux jeunes créatrices, ont décidé de relever, en s’attaquant à la mercerie.
Et c’est ainsi que Milh a « ouvert ses portes » sur Internet, au printemps 2013, avec l’ambition d’être la première mercerie à s’adresser à une clientèle jeune et urbaine, qui ne fréquente pas beaucoup les merceries traditionnelles, mais qui constitue un véritable marché grâce à la vogue du « do it yourself ».
« Faites-le vous-même, personnalisez vos vêtements, créez vos accessoires. » Milh n’est pas une simple boutique en ligne, c’est une « mercerie créative » où les internautes peuvent trouver des idées déco, mode et accessoires et des créations originales à réaliser soi-même grâce à des tutoriels.
Millh navigue entre vintage et modernité. Le côté vintage, résolument assumé, se décline dans le nom (Milh signifie « Make it like Huguette ») comme dans l’esthétique épurée du site, façon « art déco », ou dans les motifs des tissus et des laines. Une manière de jouer avec la vision un peu « grand-mère » que les jeunes générations ont souvent de la couture et du tricot.
L’expérience client est au contraire très en phase avec le mode de vie nomade et connecté de la cible visée: facilité de navigation et gain de temps sont les valeurs clefs du site. L’offre est large et variée, mais suffisamment claire pour ne pas s’y perdre.
La mercerie pourrait bien servir d’exemple aux autres commerces que nos grand-mères fréquentaient. Quel sera le prochain à faire l’objet d’un relooking ? Parions sur la quincaillerie ! D’ailleurs, Milh a déjà son petit rayon quincaillerie 😉
Article rédigé par Yellow Lab